Les différences rats sauvages/rats domestiques
D'après le site Suite 101
Même introduits tôt en captivité, les rats sauvages ont un comportement et une croissance physiologique différents de ceux des rats domestiques.
Rédigé par Mirabelle C. Vomscheid | Nom Jul, 08 2013
Selon une étude menée par Dagmar Stegmeyer, une passionnée de rats, qui a introduit de jeunes rats sauvages chez elle pour les étudier et les comparer aux rats domestiques, les rats sauvages conservent certaines aptitudes comportementales et physiologiques en dépit de leur intégration en captivité. Cette Allemande insiste sur la préservation de l'espèce en liberté et souligne que l'introduction d'un rat sauvage chez soi ne doit se faire que si le rongeur est dans un état critique et en danger de mort. Dans les autres cas, il serait absurde de vouloir apprivoiser un rat sauvage pour en faire un animal domestique. Il n'est pas fait pour vivre en cage et serait très malheureux.
Le développement physiologique du rat sauvage.
Contrairement à une idée reçue, le rat sauvage n'est pas beaucoup plus grand que son congénère domestique. En revanche, la croissance de ces rongeurs est différente de celle de nos rats domestiques et est plus longue. L'étude a en effet démontré que les ratons restaient plus longtemps petits que leurs congénères domestiques. Mais à l'âge de six semaines, le retard est rattrapé et leur taille devenue identique à celle des rats domestiques.
La dominance chez les rats
L'étude a démontré qu'il ne servait à rien de castrer un rat sauvage, car dans la nature les mâles ne se battent jamais à sang pour obtenir la suprématie. Leur groupe social en serait fragilisé. En revanche, les rats domestiques sont souvent castrés pour faire chuter leur taux d'hormones et éviter des bagarres sanglantes entre mâles.
La socialisation entre les rats sauvages et domestiques
De nature, que le rat soit sauvage ou domestique, les deux espèces ont un comportement semblable : ils aiment dormir en groupe et s'entasser les uns sur les autres ! A l'état sauvage, ce comportement est encore plus marqué que chez nos espèces domestiques. Les rats veillent en effet sur leur groupe et ne se séparent jamais. Lorsqu'un rat sauvage est introduit dans le groupe d'une espèce domestique, il est intégré sans difficultés.
L'apprivoisement d'un rat sauvage
Jusqu'à l'âge de 6 à 8 semaines, les ratons se laissent facilement manipuler et apprivoiser, mais chose surprenante, leur comportement change vers 9 à 12 mois. Leur instinct reprend le dessus et la crainte est la plus forte. Leur apprivoisement demande beaucoup plus de temps et est rarement atteint. Ils ne sont absolument pas agressifs mais ils sont si paniqués qu'ils prennent la fuite et se cachent. Leur instinct de fuite est très marqué et ils ne se laissent plus prendre facilement, passé le cap des dix premiers mois. En conclusion un rat sauvage apprivoisé reste une exception, selon Dagmar Stegmeyer.
Un rat sauvage en cage
Cela ne fait aucun doute que le rat sauvage n'est pas fait pour vivre dans une cage; il a absolument besoin d'espace pour courir, crapahuter et grimper. Son introduction dans une cage est difficile au début, mais le rat sauvage apprend rapidement et développe des rituels au sein de son nouvel environnement. Au final, ce rongeur s'adapte bien à cette nouvelle vie. En revanche, la cage choisie pour un tel animal devrait être blindée, car le rat sauvage est un excellent rongeur dans la nature qui s'attaque à tout et n'importe quoi. Elle devrait être entièrement en métal, dotée de nombreuses cachettes et spacieuse.
La santé du rat sauvage
Contrairement à ce que l'on entend souvent dire, ce rongeur n'est pas plus robuste que son congénère domestique. Dagmar Stegmeyer a pu constater que ces derniers étaient même plus facilement touchés dans un groupe atteint de problèmes respiratoires, car leur système immunitaire n'a que rarement été confronté à ce style de maladies, qui touche majoritairement les rats domestiques. Comme le rat domestique, il développe aussi de nombreuses tumeurs, et encore davantage lorsqu'il vieillit.
Source : http://www.ms-verlag.de/Zeitschrift_RODENTIA.31.0.html (numéro 63)
Rédigé par Mirabelle C. Vomscheid | Nom Jul, 08 2013
Selon une étude menée par Dagmar Stegmeyer, une passionnée de rats, qui a introduit de jeunes rats sauvages chez elle pour les étudier et les comparer aux rats domestiques, les rats sauvages conservent certaines aptitudes comportementales et physiologiques en dépit de leur intégration en captivité. Cette Allemande insiste sur la préservation de l'espèce en liberté et souligne que l'introduction d'un rat sauvage chez soi ne doit se faire que si le rongeur est dans un état critique et en danger de mort. Dans les autres cas, il serait absurde de vouloir apprivoiser un rat sauvage pour en faire un animal domestique. Il n'est pas fait pour vivre en cage et serait très malheureux.
Le développement physiologique du rat sauvage.
Contrairement à une idée reçue, le rat sauvage n'est pas beaucoup plus grand que son congénère domestique. En revanche, la croissance de ces rongeurs est différente de celle de nos rats domestiques et est plus longue. L'étude a en effet démontré que les ratons restaient plus longtemps petits que leurs congénères domestiques. Mais à l'âge de six semaines, le retard est rattrapé et leur taille devenue identique à celle des rats domestiques.
La dominance chez les rats
L'étude a démontré qu'il ne servait à rien de castrer un rat sauvage, car dans la nature les mâles ne se battent jamais à sang pour obtenir la suprématie. Leur groupe social en serait fragilisé. En revanche, les rats domestiques sont souvent castrés pour faire chuter leur taux d'hormones et éviter des bagarres sanglantes entre mâles.
La socialisation entre les rats sauvages et domestiques
De nature, que le rat soit sauvage ou domestique, les deux espèces ont un comportement semblable : ils aiment dormir en groupe et s'entasser les uns sur les autres ! A l'état sauvage, ce comportement est encore plus marqué que chez nos espèces domestiques. Les rats veillent en effet sur leur groupe et ne se séparent jamais. Lorsqu'un rat sauvage est introduit dans le groupe d'une espèce domestique, il est intégré sans difficultés.
L'apprivoisement d'un rat sauvage
Jusqu'à l'âge de 6 à 8 semaines, les ratons se laissent facilement manipuler et apprivoiser, mais chose surprenante, leur comportement change vers 9 à 12 mois. Leur instinct reprend le dessus et la crainte est la plus forte. Leur apprivoisement demande beaucoup plus de temps et est rarement atteint. Ils ne sont absolument pas agressifs mais ils sont si paniqués qu'ils prennent la fuite et se cachent. Leur instinct de fuite est très marqué et ils ne se laissent plus prendre facilement, passé le cap des dix premiers mois. En conclusion un rat sauvage apprivoisé reste une exception, selon Dagmar Stegmeyer.
Un rat sauvage en cage
Cela ne fait aucun doute que le rat sauvage n'est pas fait pour vivre dans une cage; il a absolument besoin d'espace pour courir, crapahuter et grimper. Son introduction dans une cage est difficile au début, mais le rat sauvage apprend rapidement et développe des rituels au sein de son nouvel environnement. Au final, ce rongeur s'adapte bien à cette nouvelle vie. En revanche, la cage choisie pour un tel animal devrait être blindée, car le rat sauvage est un excellent rongeur dans la nature qui s'attaque à tout et n'importe quoi. Elle devrait être entièrement en métal, dotée de nombreuses cachettes et spacieuse.
La santé du rat sauvage
Contrairement à ce que l'on entend souvent dire, ce rongeur n'est pas plus robuste que son congénère domestique. Dagmar Stegmeyer a pu constater que ces derniers étaient même plus facilement touchés dans un groupe atteint de problèmes respiratoires, car leur système immunitaire n'a que rarement été confronté à ce style de maladies, qui touche majoritairement les rats domestiques. Comme le rat domestique, il développe aussi de nombreuses tumeurs, et encore davantage lorsqu'il vieillit.
Source : http://www.ms-verlag.de/Zeitschrift_RODENTIA.31.0.html (numéro 63)